Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.

Publié le par Lectaritude et zôtres critures

 

 

« Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part »
Auteur : Anna Gavalda
Pays : France
Genre : Nouvelles
Editeur : J’ai lu
Date : 2001
Avis : «««««
 
 
  
 
Les avis sur les écrits d’Anna Gavalda sont partagés. Elle a ses aficionados et ses détracteurs. Pour les uns c’est du roman de plage, pour les autres de beaux textes pleins d’émotions et de sensibilité.
 
Ca tombait bien, j’avais à séjourner sur une plage pendant cette période estivale. C’était donc l’endroit idéal pour voir un peu la sensibilité en question, et me faire mon idée.
 
« Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » est un recueil de nouvelles. Des textes tout simples, sans grandiloquence, sans rebondissements fracassants. Mais de l’émotion… Oui, il y en a. Anna Gavalda suscite l’émotion. Ses personnages sont touchants. Des cœurs déglingués, de grands amoureux, des sacs d’espoirs et des brouettes de désespoirs. Bref, la vie et l’œuvre de tout un chacun mis en musique dans un style simple et familier.
 
J’ai lu une interview d’Anna Galvalda ou elle déclarait qu’elle était gênée quand on l’interpellait en tant qu’écrivain, et qu’elle ne se considérait pas comme telle. Fausse modestie ou vraie pudeur ? Elle n’est ni Thomas Mann, ni Baudelaire, mais qu’importe. Son style direct et sans fioriture, ses histoires réalistes dépourvues de complaisance sont plaisantes à lire.
 
Nul besoin d’écrire des phrases longues et alambiquées qui sont illisibles après 10H du soir et un verre de rosé, pour être un écrivain. Un écrivain c’est un raconteur d’histoires.
 
Anna nous en donne des toutes simples, une galerie d’accidenté de la vie, de fracassé du palpitant, d’amoureux éternels, mais aussi des rayons de soleil et des lueurs d’espoirs. Une galerie de portraits qui nous renvoient parfois une image de nous même, un miroir de notre réalité.
 
Alors oui, « Je voudrais … » se lit sur la plage, mais ça doit fonctionner aussi dans un bon fauteuil au coin d’une cheminée.

Publié dans Nouvelles

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M
être ou ne pas "lettre", écrivain, quel snobisme! et nous les lecteurs, en quoi ça nous importe du moment que les histoires sont belles et nous plaisent. <br /> De la littérature ou de la "chicklit", tout pareil, c comme la nourriture il faut manger de tout, et dans les chocolats il y en a tj avec de la liqueur... et les livres de Gavalda sont des douceurs particulièrement celui là sauf que ces nouvelles sont trop courtes!
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